APRÈS plusieurs années d'apprentissage dans le court métrage, Marcel Schüpbach achève en 1983 son premier long métrage de fiction, adapté d'un récit de l'écrivain jurassien Jean-Pierre Monnier. L'allégement est sélectionné en compétition au festival de Locarno, où il obtient une Mention spéciale pour ses images en noir blanc et le Grand Prix du jury des jeunes. Le film est invité dans plusieurs festivals internationaux, dont celui de Londres dans la section «Outstanding film of the year». Il est également nommé au César du meilleur film francophone.

À l'opposé du film précédent, Happy end est en partie improvisé. C'est un road-movie, tourné en étroite collaboration avec ses deux interprètes : Carlo Brandt et Marie-Luce Felber. Les deux comédiens reçoivent un Prix spécial pour leur performence lors des Journées du cinéma suisse de Soleure 1988.

EN 1995, Schüpbach signe sa troisième fiction, Les agneaux, d'après un roman d'Ania Carmel. Pour cette coproduction franco-suisse, il dirige Richard Berry dans le rôle principal et deux jeunes comédiens adolescents. Le film représente la Suisse à l'Oscar du meilleur film étranger.

LE réalisateur change ensuite de registre. En 2001, il accompagne Maurice Béjart aux prises avec la création d'un ballet nommé «Lumière». B comme Béjart participe en sélection officielle à la 59ème Mostra de Venise avant d'être distribué en salles dans plusieurs pays européens et au Japon.

AOÛT 2006, le nouveau documentaire du cinéaste fait l'événement sur la Piazza Grande au festival de Locarno. Le film suit le travail du Procureur Carla Del Ponte dans les coulisses du Tribunal pénal international pour l'Ex-Yougoslavie. La liste de Carla connaît une diffusion mondiale.